Corollaire :
la mariée (détail)

Post-scriptum, suite et fin. Non une peinture sur toile, mais une toile advenue comme peinture, saisie de l'être couleur qui recueille ce qui est couleur. Exemple d'isolement "naturel" d'infra mince ; ce comme la possibilité pour plusieurs tubes de couleur de se transformer en un Seurat est "l'explication" concrète du possible comme infra-mince – exemple "artistique") ; et – exemple "phénoménal" – le moiré, le nacré, le diphane sont de possibles occasions d'inframince. Mariée dévoilée – ἀλήθεια – la matière n'est que le filet du visuel, la matière vue que le filet du réel et le réel perçu n'est que le filet de l'être. Rembrandt grave ses noirs qui seront encrés pour ancrer la lumière blanche de ce qu'il n'a pas gravé mais essuyé – repassé. L'art tend ou trouve ce filet, mais sa fin n'est pas le filet, c'est ce qu'il accroche. A trop voir le moyen, l'art est objet, oeuvre, idée ; sa fin est la fixation - révélation. Ne plus peindre et graver, depuis vingt ans, c'est me trourner vers ce qu'il y a de moins "matériel", ce qui permet l'inframince : web et photographie numérique de l'eau comme reflet de l'air, de brume d'air et d'eau, de la lumière qui s'y donne.

Capture

Vevey, 30.10.2015
Sony ILCE-7, Sony G SSMII 4.5-5.6/70-300, 70 mm, f 5.6, 1/2500, iso 100


Edition

.arw > .psd, 1116 x 1116 px, 4.11.2015


Epreuves

Canon Pixma pro-10
1EA, Canon matte photo paper, 13 x 18 cm, image, 9 x 9 cm, 4.11.2015


Texte et liens

Vevey, 4.11.2015 (revus 27.08.2018)