Le désastre ne fait pas advenir la dépression. La dépression suppose un état maladif, négatif, temporaire ; en l’attente d’un retour à l’état normal, sain, voire à la haute pression de la sérénité, de l’espérance.
Le désastre donne le désespoir. Le dés-espoir, qui n’est pas un négatif (comme dé-pression) mais un privatif : il n’y a plus, sans pouvoir penser qu’il y avait avant, il n’y aura plus ; il n’y a jamais eu, il n’y a pas, il n’y aura jamais d’espoir.
Lasciate ogne speranza, voi ch’intrate’
Le désastre, c’est la privation de toute espérance.
Capture
Vevey, 10.02.2020
Sony ILCE-, Sony SAL 4.5-5.6/70-300G-SSM-II, 200 mm, f 25, 1/40, iso 400 (gauche et droite)
Edition
Diptyque .arw > .psd, 12200 x 4000 px, images, chacune, 6000 x 4000 px, 12.12.2024
Epreuves
Canon Pixma pro-10
3, Canon photo pro platinum, 42 x 29.7 cm ; images, chacune 18 x 12 cm, 15.12.2024
Texte et liens
Vevey, 24.12.2024