Le désastre étant l’absence de toute signification, il ne prend aucun sens. Il s’incorpore. Je n’ai pas accueilli le désastre, il est et je ne puis que veiller sur l’absence de sens. Veille douloureuse qui a pris corps, qui a pris mon corps. Douleur perpétuelle, perdue, oubliée qui ne se laisse pas porter secours, me laissant vouée à son retour. La douleur ne partira jamais, j’apprends à penser avec douleur.
J’apprends à penser avec le désastre de cette douleur insupportable et que je ne puis la porter ; c’était insupportable, c’est insupportable, ce sera insupportable, toujours et à jamais.
Capture
Vevey, 10.02.2020
Sony ILCE-7, Sony SAL 4.5-5.6/70-300G-SSM-II, 100 mm, f 25, 1/250, iso 100 (gauche et droite)
Edition
Diptyque .arw > .psd, 12200 x 4000 px, images, chacune, 6000 x 4000 px, 12.12.2024
Epreuves
Canon Pixma pro-10
Sony ILCE-7, Sony SAL 4.5-5.6/70-300G-SSM-II, 300 mm, f 25, 1/50, iso 100 (gauche et droite)
Texte et liens
Vevey, 26.12.2024