Strophe - L'obscur

La pensée

Il savait qu’autour de son corps sa pensée, confondue avec la nuit, veillait. Il savait, terrible certitude, qu’elle aussi cherchait une issue pour entrer en lui. Elle lutait comme la marée irrésistible qui monte. Contre ses lèvres, dans sa bouche, elle s’efforçait à une union monstrueuse. Sous les paupières elle créait un regard nécessaire. Et en même temps, elle détruisait furieusement ce visage qu’elle embrassait.

Cœur, corps veillés par l’esprit, la pensée ; luttant contre la marée dépressive. La pensée abstraite, pas la mienne, soit celle de sursaut du moi-profond (révolte de la pulsion de vie), soit celle de l’obligation du moi moral (Catherine, Romain). Cette pensée n’avait qu’un abstrait pour sujet : « on »

Capture

Tine de Conflens, 2.09.2016
Sony ILCE-7, gauche : Sony SAL 4.5-5.6/70-300G-SSM-II, 150 mm, f 5.6, 1/250, iso 800 ; droite : Sony FE 3.5-5.6/28-70, 70 mm, f 14, 1/50, iso 100


Edition

Diptyque .arw > .psd, 12200 x 4000 px, images, chacune, 6000 x 4000 px, 6.12.2024


Epreuves

Canon Pixma pro-10
3, Canon photo pro platinum, 42 x 29.7 cm ; images, chacune 18 x 12 cm , 8.12.2024


Texte et liens

Vevey, 23.12.2024