ἀ|λήθεια II

Un|Verbogenheit

Le scellé se découvre : ἐξ ὧν δὲ ἡ γένεσίς ἐστι τοῖς οὖσι, καὶ τὴν φθορὰν εἰς ταῦτα γίνεσθαι κατὰ τὸ χρεών· διδόναι γὰρ αὐτὰ δίκην καὶ τίσιν ἀλλήλοις τῆς ἀδικίας κατὰ τὴν τοῦ χρόνου τάξιν. Etant : du rien vers le rien ; à l’étant, il appartient d’apparaître et de s’évanouir à partir du rien et vers le rien, sans contour, sans limite, selon la nécessité. Cette nécessité est son apparaître – disparaître même. Ce sont les étants qui s’octroient les uns aux autres adjonction et répondance, eut égard à la disjonction que le temps assigne. Le discord persiste à faire contour dans le sans limite – et tranchant, déchoit l’être en fragments : eccéité définies, choses déterminées, discutables. Ἀλλὰ δή γ', ὦ Σώκρατες, τί οἴει ταῦτα εἶναι συνάπαντα; Κνήσματά τοί ἐστι καὶ περιτμήματα τῶν λόγων, ὅπερ ἄρτι ἔλεγον, κατὰ βραχὺ διῃρημένα. L’accord reste, retrouve le sans limite, est sans contour, indéterminé : le rien. La pleine essence de l’être est τὸ ᾶπειρον, à titre de ce qui donne sa puissance à la puissance de l’apparaître. L’être n’est pas seulement en général apparaître et disparaître, mais que ce d’où vient – ce « ça » (l’apparaître) et vers où s’en va – ce « cela » (le disparaître) doit nécessairement être le même. Elle est retrouvée. – Quoi ? « ça », « cela », « éternité », ce fond qui n’est pas, qui est ce qui donne sa puissance à la puissance d’apparaître – être – et de disparaître – non-être : l’être.