Strophe - L'obscur

L’angoisse

Le désir était ce même cadavre qui ouvrait les yeux, et, qui, se sachant mort, remontait maladroitement jusque dans la bouche comme un animal avalé vivant. Les sentiments l’habitèrent puis le dévorèrent. Il était pressé dans chaque partie de sa chair par mille mains qui n’étaient que sa main. Une mortelle angoisse battait contre son cœur.

Mon cerveau, assailli de la fulgurance de ces étincelles qui pénétraient mon corps, l’emplissant entièrement, devenait un monde ; un monstre qui s’autorisait la plus simple résolution : la folie. Crispation cardiaque.

Capture

Tine de Conflens, 2.09.2016
Sony ILCE-7, Sony SAL 4.5-5.6/70-300G-SSM-II, gauche : 200 mm, f 5.6, 1/125, iso 500 ; droite : 250 mm, f 5.6, 1/125, iso 800


Edition

Diptyque .arw > .psd, 12200 x 4000 px, images, chacune, 6000 x 4000 px, 6.12.2024


Epreuves

Canon Pixma pro-10
3, Canon photo pro platinum, 42 x 29.7 cm ; images, chacune 18 x 12 cm , 8.12.2024


Texte et liens

Vevey, 23.12.2024