Strophe - L'obscur

Les êtres

Mais tout ceci ne le préoccupait plus que médiocrement. Il n’avait d’attention que pour ses mains qui, comme si elles s’étaient trouvées au fond de son corps, cherchaient à reconnaître les êtres qui y étaient descendus, et dont il distinguait partiellement le caractère, quoiqu’ils fussent en général incomplets, chien n’ayant qu’une oreille pour subsister, oiseau remplaçant l’arbre sur lequel il chantait.

C’est à ce stade que la dépression a généré des hallucinations (maniaco-dépressif, dit-on – ou phase psychotique) : non seulement je n’étais plus là, dans ce gouffre d’obscurité, mais je n’étais plus moi, ni même ce moi profond de survie ou ce sur-moi moral. L’obscurité n’était plus que le fond de reflets faits d’étincelles.

Capture

Tine de Conflens, 2.09.2016
Sony ILCE-7, gauche : Sony FE 3.5-5.6/28-70, 70 mm, f 14, 1/30, iso 100 ; droite : Sony SAL 4.5-5.6/70-300G-SSM-II, 130 mm, f 5.0, 1/160, iso 800


Edition

Diptyque .arw > .psd, 12200 x 4000 px, images, chacune, 6000 x 4000 px, 6.12.2024


Epreuves

Canon Pixma pro-10
3, Canon photo pro platinum, 42 x 29.7 cm ; images, chacune 18 x 12 cm , 8.12.2024


Texte et liens

Vevey, 23.12.2024